A VOIR

 

http://www.france2.fr/emissions/les-pouvoirs-extraordinaires-du-corps-humain/diffusions/07-03-2017_556255

 

 


Sex symbol à 80 ans Chère lectrice, cher lecteur,

Wang Deshun, célèbre DJ de techno en Chine, est la nouvelle star asiatique des défilés de haute couture.

Il est vrai que sa silhouette nerveuse, ses pectoraux bien dessinés, ses épaules larges et son regard perçant le rendent très attirant, surtout lorsqu’il défile top less pour Hugo Boss ou Dolce & Gabbana, sur fond sonore endiablé.

Sa particularité : Wang Deshun a… 80 ans.

 


Cette photo de Wang Deshun, DJ de techno devenu mannequin, a été publiée le 3 novembre 2016 dans le New-York Times, sous le titre « Le top model de 80 ans qui re-définit la vision du vieillissement en Chine ». [1]
 

« Le grand-père le plus sexy de Chine »

Wang Deshun a été désigné comme le « grand-père le plus sexy » de Chine.

Né en 1936 dans une famille traditionnelle de neuf enfants, Wang Deshun aurait pu, aujourd’hui, « être un vénérable vieillard à barbe blanche et à longue robe », comme il l’explique en riant.

Seulement, il a décidé de refuser la stagnation physique et mentale.

« Un des moyens de savoir si vous êtes vieux ou pas est de vous demander : est-ce que jose faire une chose que je nai jamais faite avant ? », explique-t-il dans une récente interview donnée dans un grand hôtel de Pékin.

« La nature détermine votre âge, mais cest vous qui déterminez votre état desprit. »

Et en effet, c’est une question de choix.

Wang Deshun a fait le choix d’utiliser les moyens innombrables de vivre mieux et de rester jeune, plus longtemps, qui sont aujourd’hui à notre disposition, grâce à la science et aux progrès de la médecine.

L’artiste chinoise Xiao Lu, 54 ans, témoigne : « Je ladmire énormément. Il a le corps et lesprit sculptés de façon admirable. »

 

« Je n’y arriverai jamais ! »

Vous pouvez vous dire : « Ce nest pas pour moi, je ny arriverai jamais ! »

Mais vous pouvez aussi vous donner une chance.

Wang Deshun n’est pas un adepte du bistouri, des piqûres ou des implants.

On le sait, ces méthodes « dures » ne seraient pas aussi efficaces. Elles ne lui donneraient pas l’énergie vibrante, l’optimisme et la force qui rayonnent de lui et qui font son succès.

Il utilise les plantes, les suppléments nutritionnels, les produits naturels et les techniques de méditation pour conserver – et améliorer – sa forme olympique.

Car il existe aujourd’hui des moyens naturels pour préserver :

 

  • la souplesse des articulations, et la vigueur des muscles pour les activités de plein air, le sport, les voyages ;
     
  • la mémoire et la rapidité desprit pour les loisirs, les activités culturelles, les nouvelles rencontres ;
     
  • un cœur et des artères jeunes, pour être moins vite essoufflé et réduire la menace de crise cardiaque ;
     
  • des yeux et des oreilles qui fonctionnent bien, pour suivre sans peine les conversations, y compris au milieu du brouhaha, et remarquer, même de loin, les détails du paysage ;
     
  • une peau ferme, y compris sous les bras, pour être fier de son reflet dans le miroir ;
     
  • le sommeil, le calme intérieur, la confiance en soi et l’énergie pour entreprendre de nouveaux projets.
     

Pourquoi votre médecin ne vous en parle-t-il pas ?

La principale cause est la manière dont les médecins sont formés en Occident.

Ils apprennent à traiter les maladies, à coups de vaccins, de médicaments étrangers au corps, d’opérations. Vous avez une jambe cassée ? On vous la répare. Le cancer ? On vous l’enlève (enfin on essaie). Le cœur ? On vous le change.

Cette médecine peut être très efficace, surtout en cas d’urgence. Mais la contrepartie est qu’elle n’aide pas les malades à rester en bonne santé. Lorsque vous vieillissez, la médecine conventionnelle attend souvent que vos problèmes de santé s’aggravent pour vous proposer un traitement.

En Chine, c’est le contraire : le médecin se préoccupe avant tout de maintenir son patient en bonne santé.

Une légende raconte même que le médecin n’est payé que tant que son patient va bien. S’il tombe malade, il le soigne gratuitement.

 

Votre corps a la capacité de bien vivre 90 ans

Les recherches scientifiques montrent que nos corps – le vôtre, le mien – ont la capacité de bien fonctionner pendant environ 90 ans (un petit peu plus pour les femmes).

Le corps humain n’est pas une machine qui s’use avec le temps. Et nous ne sommes pas du tout aussi « vieux » que nous l’imaginons.

L’expression « avoir l’âge de ses artères » n’a, médicalement, aucun sens :

La plupart des cellules d’un corps humain ont moins de ans.

Votre intestin se renouvelle intégralement tous les 3 jours. Les cellules de la rétine se renouvellent tous les 10 jours. Votre foie, votre pancréas, votre rate et vos poumons sont intégralement renouvelés en 300 à 500 jours. Même votre squelette est intégralement régénéré tous les dix ans.

Le vieillissement n’est donc pas lié à « l’usure » de votre corps. Si vous vieillissez, c’est parce que des déséquilibres ou des carences empêchent vos organes de se régénérer correctement.

Et ces déséquilibres et carences peuvent être partiellement corrigés.

Certaines maladies liées à l’âge (arthrose, maladies cardiovasculaires, démences, cancer, problème de vue et d’ouïe...) peuvent être ralenties ou stoppées en activant vos processus naturels de régénération.

 

L’espérance de vie en bonne santé en France n’est que de 63 ans

L’espérance de vie en bonne santé, sans maladie ni handicap majeur, n’est en France que de… 63 ans pour les hommes, 64 ans pour les femmes (l’espérance de vie totale est de 81 ans). 

Ce qui signifie que nous avons 26 ou 27 ans de vie actuellement sacrifiés, bêtement gaspillés.

Ce sont des années de vie qui pourraient être actives, productives, épanouissantes, que nous pourrions vivre sans maladies chroniques (cancer, maladies cardiaques, diabète, arthrose).

Alors où est le problème ?

 

Vos gènes ne déterminent que 10 % de votre longévité

Selon l’étude Danish Twin Study, nos gènes ne déterminent que 10 % de notre longévité.

Les 90 % restant sont déterminés par notre mode de vie.

Le problème est que lorsque vous posez la question aux gens, la confusion la plus totale règne sur ce qui est bon pour leur longévité.

Ils ont entendu dire que les graisses, la viande rouge, les charcuteries, sont mauvaises. Qu’il faut manger cinq fruits et légumes par jour, mais aussi un produit laitier et un féculent à chaque repas.

Je suis au regret de vous dire que tout cela est au mieux inexact, au pire illusoire et dangereux.

Et ce nest que le début des idées fausses qui circulent sur la longévité.

Pour vivre mieux et plus longtemps :

  • Devez-vous courir le marathon… ou faire du yoga ?
     
  • Manger de la viande bio… ou du tofu ?
     
  • Faut-il prendre des compléments alimentaires, ou les fuir ?
     
  • Le bicarbonate de soude, le vinaigre de cidre, le citron, le miel de manuka, l’huile de coco sont-ils vraiment les produits miracles que certains racontent ?
     
  • Et ces histoires d’hormones, de resvératrol, de DHEA ? Ça marche ou ça ne marche pas ?
     

En ce qui concerne la longévité, une équipe de scientifiques s’est penchée très sérieusement sur la question.

Cette équipe était constituée du Dr Thomas Perls, qui avait dirigé l’étude de Nouvelle-Angleterre sur les centenaires, de la Dre Margaret Artz, professeure de pharmacologie clinique à l’université du Minnesota, du Dr Luigi Ferrucci, directeur de l’étude sur le vieillissement de Baltimore, du Dr Jack Guralnick de l’Institut national sur le vieillissement, du Dr S. Jay Olshansky, chercheur associé au centre sur le vieillissement de l’université de Chicago, et du Dr Robert L. Kane, directeur des études sur le vieillissement et les soins de long terme à l’université du Minnesota.

Ils sont allés sur le terrain étudier quatre zones géographiques dans lesquelles les gens vivent nettement mieux et plus longtemps. Leur travail visait à déterminer rigoureusement les points communs entre ces peuples.

Ce sont des zones où :

  • les gens ont 10 fois plus de chances que nous d’atteindre 100 ans;
     
  • l’espérance de vie est de plus de 12 ans plus élevée que chez nous ;
     
  • la mortalité précoce (entre 50 et 70 ans) ne représente qu’une infime fraction de celle observée chez nous.
     

Elles se trouvent sur la péninsule de Nicoya, au Costa-Rica, dans les montagnes à l’ouest de la Sardaigne (province de l’Ogliastra), en Italie, dans l’archipel d’Okinawa, au Japon, dans la ville de Loma Linda, en Californie, sur l’île d’Ikaria, en Grèce et dans l’Öland, en Suède.
 

Les zones bleues où l’on vit sans cancer, sans arthrose, sans hypertension et sans dépression

Ces zones ont été baptisées « zones bleues » par le scientifique américain Dan Buettner, célèbre par ses études sur ces populations.

Dans ces zones bleues où l’on vit plus longtemps, les maladies graves comme le cancer, l’arthrose, l’hypertension et la dépression sont rares.

  • Sur l’île d’Ikaria, aussi baptisée « lîle où les gens oublient de mourir », l’accent est mis sur le lait de chèvre, les cornilles (ou pois à vache, une sorte de haricot), les légumes sauvages, le miel, la féta, le citron, la sauge, la marjolaine, utilisée dans le thé quotidien.
     
  • En Sardaigne, c’est le lait de brebis, le fenouil, les fèves, les amandes, les tomates, l’orge, le thé au chardon et le vin de grenache, très riche en polyphénols.
     
  • À Okinawa, au Japon, on a « lhabitude de manger un aliment venu de la terre et un aliment venu de la mer chaque jour ». Les centenaires se nourrissent de margose (une sorte de courge), de tofu, d’ail, de riz complet, de thé vert, de champignons shiitake et de poisson sauvage. Par ailleurs, ils consomment beaucoup d’infusions aux plantes médicinales.
     
  • À Loma Linda, en Californie, une communauté de protestants fondamentalistes a révélé une longévité exceptionnelle. Ils suivent un régime « biblique », à base d’avocat, de saumon, de noix, de haricots, de pain complet et de lait de soja. Et seulement de l’eau. Jamais un gramme de sucre raffiné ni de soda. Certains mangent également un peu de viande.
     

Et c’est en étudiant les points communs entre ces populations, leur régime alimentaire, leur mode de vie, que l’on peut déterminer comment vivre mieux et plus longtemps, selon Dan Buettner.
 

Une révolution est en cours dans la Silicon Valley, aux États-Unis

Mais ces zones traditionnelles ne sont pas notre seule source d’information sur les moyens d’augmenter la longévité.

Dans la Silicon Valley, en Californie, la plupart des fondateurs de start-up sont impliqués aujourd’hui dans des recherches accélérées pour découvrir le secret de la longévité.

Selon eux, c’est un mélange de biotechnologie, d’intelligence artificielle, d’ingénierie génétique et d’informatique qui va permettre d’allonger radicalement la durée de vie de l’homme.

Et de fait, les recherches en génétique progressent rapidement.

Mais les généticiens tiennent aujourd’hui plusieurs pistes pour lutter contre ce phénomène.

 

Retrouver des cellules aussi jeunes qu’au jour de votre naissance !

On est aujourdhui capable de fabriquer des cellules jeunes, aussi jeunes qu’au jour de votre naissance.

C’est la révolution des cellules souches. Les cellules souches sont les « mères » de toutes les autres cellules dans votre corps.

Elles sont semblables à la toute première cellule qui a été formée lors de votre conception, dans le ventre de votre mère, et qui est à l’origine de toutes les autres.

En cultivant les cellules souches en laboratoire, et en les réimplantant dans l’organisme, il pourrait être bientôt possible de rajeunir radicalement nos artères, nos organes, notre peau, nos yeux et notre cerveau.

C’est ce qui s’appelle la « médecine régénératrice », dont vous et moi pourrons peut-être profiter de notre vivant.

 

Tous les animaux ne vieillissent pas

Les progrès de la biologie permettent aujourd’hui de considérer d’un œil entièrement nouveau le problème du vieillissement.

Alors qu’on estimait il y a peu que vieillir était un phénomène universel, qui concernait tous les êtres vivants, les biologistes se sont aperçus que ce n’était pas vraiment le cas pour tous les animaux.

Il existe en fait dans la nature de nombreux animaux qui ne vieillissent pas.

Les scientifiques comprennent aujourdhui les mécanismes qui permettent au requin blanc du Groenland de vivre 400 ans, à la tortue des Seychelles 256 ans, au homard 140 ans.

Leur taille, leur force et leurs capacités de reproduction augmentent avec lâge.

Plus les années passent, plus ils gagnent en taille et en vigueur. Un jour, ils meurent soudainement, mais ce nest pas à la suite dun long et pénible déclin.

Leur secret : ils secrètent de grandes quantités de télomérase, l’enzyme qui protège les chromosomes et évite que vos cellules ne s’usent et vieillissent à chaque division cellulaire.

 

La révolution des télomères

Les scientifiques ont observé le lien entre vieillissement cellulaire et télomères. Les télomères sont des capuchons de protection, qui se trouvent au bout de nos chromosomes.

À chaque division cellulaire, ces capuchons rétrécissent, ce qui fait vieillir nos cellules plus vite.

À l’âge de 20 ans, les télomères comprennent environ 10 000 paires de base (les paires de base sont les « briques » qui constituent nos chromosomes).

On en perd ensuite entre 15 et 60 paires par an, provoquant :

  • Une réduction de l’espérance de vie ;
     
  • Un risque plus élevé de surpoids et de diabète ;
     
  • Un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires ;
     
  • Un risque plus élevé de cancer, de maladies auto-immunes, d’Alzheimer, de démence, d’arthrose/ostéoporose et de mortalité par infection !
     

Mais de tout nouveaux produits ont été développés pour ralentir ou inverser ce phénomène. Inspirés de la biologie de ces animaux qui « ne vieillissent pas », on les appelle les inhibiteurs de la télomérase, et on peut déjà s’en procurer auprès de certains fabricants.

Je vous en dis plus dans un instant.

Mais avant, voici un phénomène biologique encore plus extraordinaire.

 

Des animaux capables de ressusciter

Il existe dans la nature des animaux encore plus incroyables que les homards, les alligators, les tortues ou le requin du Groenland.

Ce sont les tardigrades.

Les tardigrades sont des organismes capables darrêter de vivre lorsqu’ils sont soumis à des stress extrêmes : radiation, glaciation, sécheresse, vide de l’espace.

Les scientifiques appellent cela la cryptobiose : ces organismes sont en état de mort clinique.

Ils peuvent rester dans cet état de non-vie pendant des centaines d’années… avant de ressusciter si les conditions sont à nouveau propices.

Ils peuvent résister au froid absolu (– 272,8 °C) et à une température de 150 °C.

Les études sur les animaux ultrarésistants et vivant très longtemps ont également fait beaucoup de progrès – des progrès que l’on peut désormais envisager d’appliquer à l’être humain.

Car des êtres vivants simples comme les bactéries ou les archées, ont une capacité de survie encore plus forte que les tardigrades.

Des organismes tels que Deinoccoccus radiodurans ou Kineococcus radiotolerans résistent aux radiations ionisantes de la bombe atomique, aux substances chimiques toxiques, à l’acide, au peroxyde d’hydrogène, aux plus extrêmes conditions de froid, de chaud, de dessèchement.

Cette capacité de résistance est due à leur système très perfectionné de réparation de l’ADN, qui leur permet de « ressusciter » eux aussi des millions d’années après leur mort !

C’est l’expérience qui a été menée par Russel Wreeland et ses collègues de l’université de Chester, qui ont ressuscité une bactérie emprisonnée dans des cristaux depuis 240 millions d’années.

Ces découvertes pourraient avoir une signification extraordinaire pour l’être humain.

Selon le Dr Jean-Paul Curtay :

« Nous sommes constitués de cellules, anciennes bactéries, ce qui permet de ne pas exclure que nous puissions acquérir un jour une partie de telles capacités de résistance à de nombreux type dagression. » [5]

 

Réparer les erreurs de votre ADN

D’incroyables percées sont faites actuellement pour corriger les erreurs qui pourraient exister dans votre code génétique, et vous prédisposer à des maladies graves (cancer).

La nouvelle technologie CRISPR, en particulier, est déjà en usage dans certains hôpitaux très avancés en Chine.

C’est un dossier à suivre absolument, dont très peu de cancérologues en Europe parlent à leurs patients (nous restons, ici, totalement soumis à l’industrie archaïque de la chimiothérapie).

La première expérience vient dêtre menée dans la lutte contre le cancer du poumon (incurable avec les thérapies classiques) et a été publiée le 15 novembre 2016 dans la revue scientifique Nature [6].

 

  • Les recherches progressent aussi dans le domaine des super-antioxydants, des substances qui protègent mieux les cellules contre les agressions (pollution, oxydation, radiation) ;
     
  • Une nouvelle étude publiée dans le journal Nature vient de mettre au jour un nouveau nutriment naturel qui augmente la longévité et protège le système cardiovasculaire : le polyamine spermidine ; [7]
     

Derrière de nombreuses « maladies » du vieillissement, un déséquilibre hormonal que l’on peut corriger

D’autres avancées s’opèrent actuellement dans le domaine de l’endocrinologie.

L’endocrinologie est l’étude des glandes endocrines, qui fabriquent les substances qui régulent nos réactions physiologiques : cortisol, hormones thyroïdiennes, adrénaline, testostérone, aldostérone, œstradiol, etc.

Notre environnement est de plus en plus chargé en perturbateurs endocriniens, des substances qui miment l’effet de nos hormones naturelles, et peuvent provoquer de graves déséquilibres (dans certains lacs et rivières, on observe même des poissons qui changent de sexe). [8]

C’est un phénomène nouveau qu’on ne peut plus ignorer. D’autant plus que le phénomène se cumule avec les années, et quil va en saggravant. Il peut provoquer de nombreuses maladies, mais aussi des changements d’humeur, la perturbation du sommeil, la dépression et même des troubles de la personnalité.

En revanche, des médecins compétents peuvent aujourd’hui vous conseiller précisément sur la façon de protéger vos glandes endocrines, votre équilibre hormonal, et ainsi d’éviter de vous fracasser, 15 ou 20 ans trop tôt, contre le mur du vieillissement prématuré :

 

  • Si vous souffrez par exemple de fatigue chronique, de dépression, de difficulté à perdre du poids ou de crampes, il est capital de vérifier le fonctionnement de votre thyroïde. Les maladies graves de la thyroïde sont rares, mais il est fréquent de souffrir de dysfonctionnements thyroïdiens mineurs, notamment sous l’effet d’un stress prolongé.
     
  • Si vous peinez à vous endormir le soir, ou si votre sommeil n’est pas réparateur, vous souffrez peut-être tout simplement d’un déficit en mélatonine, l’hormone du sommeil. La mélatonine est un des traitements naturels les plus efficaces et les plus sûrs qui soient : aucune dose dangereuse n’a été constatée pour cette hormone, qui a de plus un effet antivieillissement sur les cellules ;
     
  • Si vous souffrez dobésité, de diabète, de problèmes cardiaques, ne vous lancez pas tête baissée dans des régimes restrictifs, des programmes de sport, ou des traitements médicamenteux qui pourraient vous faire plus de mal que de bien. Vos problèmes pourraient tout simplement être dus à une déficience en œstrogènes et en progestérone chez la femme ou en testostérone chez l’homme ou dans les deux sexes en hormone de croissance, une hormone produite par votre glande hypophyse dans le cerveau. Là aussi, le stress et les agressions sociales et environnementales peuvent être la cause ou les facteurs aggravants de la déficience. Et il existe des moyens simples et naturels de faire augmenter le taux de ces hormones, sans risques pour votre santé ;
     
  • Si vous avez limpression de vieillir de façon accélérée ; si votre peau devient sèche et peine à cicatriser ;si vos os deviennent fragiles et si vous avez facilement des fractures ; si vous perdez la mémoire ou si votre désir et votre plaisir sexuels diminuent, préoccupez-vous de votre taux de DHEA ou de celui de l’hormone de croissance.
     

Et, bien sûr, votre vie amoureuse peut être impactée, bouleversée, ou même détruite à cause de problèmes hormonaux : manque de testostérone, de progestérone, d’œstradiol…

Dans tous ces cas (et des centaines dautres), retrouver un taux normal de ces hormones naturelles contribuera à fortement diminuer et même à éliminer vos symptômes sans prendre de médicaments chimiques.

Mais des informations précises sont difficiles à trouver à ce sujet, à moins de s’informer sur les progrès dans le domaine de la longévité.

 

Comment s’informer sur la révolution de la longévité

Pour ne pas rater le train de la révolution de la longévité, vous devez bien sûr vous informer.

Si vous lisez l’anglais, consultez les travaux de la Life Extension Foundation, une fondation américaine qui soutient, depuis des décennies, les travaux des pionniers dans le domaine de la médecine anti-âge.

Vous pouvez lire le livre de Sonia Arrison, désormais un classique qui explique comment vivre 150 ou même 500 ans devient théoriquement possible grâce au progrès médical et scientifique. [9] Ce livre est déjà un peu vieux (2011) et en anglais, mais c’est grâce à lui que le grand public a compris que ce qui paraissait un rêve serait peut-être un jour possible.



Le Dr Thierry Hertoghe est l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la médecine anti-âge. Il a été coordinateur scientifique et chargé d’enseignement au cycle post-universitaire de thérapie médicale anti-âge, au département de prévention de la sénescence du centre universitaire de Charleroi, et chargé de cours de programme post-universitaire de médecine anti-âge pour médecins, en Allemagne.

Il est également l’auteur de nombreux ouvrages médicaux de référence dont Comment rester jeune plus longtemps, aux éditions Albin Michel, le guide de l’hormonothérapie pratique, qui a instruit des milliers de médecins, ainsi que des traités de médecine anti-âge. 

 

 

4 choses que les Suisses peuvent nous enseigner pour vivre plus longtemps en bonne santé

Selon le rapport 2014 de l’Organisation mondiale de la santé, la Suisse fait partie des pays qui ont la plus grande longévité dans le monde (n° 2 pour les hommes et n° 3 pour les femmes).

L’explication est incroyablement simple :

  • Les Suisses vivent dans de petites villes, villages ou vallées, où existent de forts liens entre les personnes. Très peu de Suisses souffrent de solitude ou d’isolement ; 96 % affirment avoir quelqu’un sur qui ils peuvent compter à tout moment en cas de besoin, selon une étude de l’OCDE 
     
  • Ils ont un excellent équilibre entre leur vie et leur travail : seuls 7 % des Suisses disent travailler énormément. Ils ont moins de vacances, ce qui leur permet d’avoir des horaires plus réguliers pendant l’année. La plupart s’arrêtent longuement dès midi pour manger tranquillement, et quittent le travail à 17 heures. Les magasins ferment le samedi soir à 18 heures au plus tard, sont fermés le dimanche, les obligeant à faire une vraie pause dominicale ;
     
  • Partout, ils marchent ou font du vélo : la plupart des villes de Suisse sont entièrement étudiées pour faciliter les déplacements à pied ou à vélo. Des chemins relient toutes les villes de Suisse, et la randonnée en montagne, à ski l’hiver, est le sport national ;
     
  • Ils mangent du chocolat : les Suisses ont la plus grosse consommation du monde de chocolat. Le chocolat noir (plus de 70 % de cacao) contient de la théobromine euphorisante, de la phényléthylamine (précurseur de la sérotonine, molécule du bonheur) et des flavonoïdes qui protègent la peau des coups de soleil et du vieillissement. 

 

 

 

L’hôpital expérimente le qi gong pour soulager des effets secondaires du cancer

LE MONDE |

Par Juliette Harau

Nathalie, opérée récemment d’une tumeur, pratique quotidiennement le qi gong dans un parc près de chez elle. | Karim El Hadj / Le Monde

Sereine, imprégnée, Nathalie répète avec soin les gestes qu’elle a appris. Balayer l’air d’un mouvement large, prendre une grande inspiration, genoux légèrement pliés, regard vers l’horizon. Greffière, originaire de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), en proche banlieue parisienne, Nathalie a subi des traitements très lourds – plusieurs chimiothérapies, une radiothérapie et une curiethérapie – qui ont eu raison de sa tumeur. Parallèlement, elle s’est appuyée sur une gymnastique de santé chinoise, le qi gong, suivant les conseils du Pr Liu Bingkai, diplômé en médecine traditionnelle chinoise de l’université de Nankin, qui mène des essais cliniques à l’hôpital universitaire de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

 

« Je ne peux pas dire si mon état aurait été différent si je n’avais pas pratiqué le qi gong, je n’ai pas de point de comparaison. Mais ça me fait du bien », dit Nathalie. A plusieurs niveaux, son traitement lui a paru moins douloureux que prévu : « A part la perte de cheveux, je n’ai eu presque aucun des effets secondaires habituels – vomissements, maux de tête, ongles noircis… Les patients à côté desquels je recevais ma chimiothérapie me paraissaient dans un état plus pénible que le mien. »

Nathalie s’était vu prescrire une kyrielle de médicaments pour affronter les différents protocoles. « J’étais une pharmacie ambulante, se souvient-elle, alors que je ne suis pas très médicaments. » Mais exception faite d’un épisode particulièrement critique du traitement, pendant lequel elle recevait des injections pour augmenter son taux de globules blancs, les boîtes d’antidouleur sont restées intactes. En revanche, chaque jour pendant deux heures, cette mère de trois enfants se rendait dans un parc pour effectuer les mouvements de qi gong qui devaient lui procurer du mieux-être.

 

« L’impression de revivre »

Un profane qui observerait Nathalie de loin décrirait une marche étrangement cadencée. Elle pratique en réalité une forme de qi gong dite « méthode de Guo Lin », du nom de l’artiste chinoise qui l’a vulgarisée, après l’avoir elle-même appliquée lors de son combat contre le cancer. Comme une chorégraphie, cette synchronisation des pas et de la respiration lui est progressivement devenue naturelle.

« Cette méthode aide à manger mieux en regagnant de l’appétit, à dormir bien et à avoir plus de force », explique le Pr Liu Bingkai. En effet, Nathalie raconte avoir recouvré un sommeil « normal » dès la première semaine de pratique. Surtout, elle se réjouit d’avoir découvert une activité physique à sa portée, alors qu’elle était abattue par les traitements : « Je ne m’étais jamais vue comme ça, psychologiquement j’étais au plus bas. Avec le qi gong, j’ai eu l’impression de revivre. Je n’étais pas alitée toute la journée, j’arrivais à me lever et à sortir pour faire mes exercices. A l’inverse du sport, le qi gong ne fatigue pas et donne de l’énergie », raconte l’ancienne joggeuse.

C’est sa mère, sensibilisée à la médecine chinoise, qui a suggéré à Nathalie de pratiquer le qi gong. « Je n’y croyais pas au début, reconnaît l’intéressée, mais je n’avais rien à perdre. »

« Reprendre possession de son corps »

« La maladie est un moment où les individus sont en quête de sens, explique Patrice Cohen, anthropologue et coauteur de Cancer et pluralisme thérapeutique, une enquête sur l’usage des soins non conventionnels. Le patient peut alors entrer dans une recherche d’autonomisation par rapport au monde médical, trop imposant, et chercher à reprendre possession de son corps, de son devenir. » Et justement, les autosoins présentent l’avantage de responsabiliser le patient en le rendant acteur de sa guérison. « Avec les protocoles hospitaliers, on subit son traitement, alors qu’avec le qi gong, on est proactif, dit Nathalie. (…) C’était aussi un soulagement pour mes enfants de voir que je sortais, que je me prenais en main. »

Lors des séances hebdomadaires, le docteur Liu rectifie les gestes avec force images : « Ouvre les portes », « La lumière entre ». Il adapte les mouvements en fonction de l’évolution de la maladie et des effets recherchés. Plusieurs semaines après sa rémission, Nathalie continue ainsi à se prêter quotidiennement à l’exercice. « Ce n’est pas parce que la tumeur est éradiquée qu’on est immédiatement en forme », témoigne-t-elle.

 

« Zone grise réglementaire »

Patiente et soignant s’entendent pour dire – et répéter – que le qi gong ne soigne pas le cancer et qu’il ne dispense en rien d’un traitement médicamenteux. Il s’agit d’un accompagnement. Mais « la vision de Liu Bingkai est beaucoup plus curative, elle va au-delà de ce que nous considérons comme un soin de support », nuance le Pr Alain Baumelou, néphrologue à la Pitié-Salpêtrière.

Le professeur Liu Bingkai fait la démonstration des gestes de mise en condition avant une séance de qi gong. | Karim El Hadj / Le Monde

C’est à lui que l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a donné, en 2011, la responsabilité de développer le centre intégré de médecine traditionnelle chinoise, qui occupe un petit local dans le centre hospitalier du 13e arrondissement de Paris. « J’en suis la caution scientifique », s’amuse-t-il, et le Pr Liu diplômé en Chine, mais sans équivalence reconnue en France, est celui qui « détient les connaissances poussées » dans ce domaine.

Dans l’enceinte de l’hôpital, le qi gong, comme les autres pratiques non reconnues (massages chinois, méditation, tai chi, etc.), évolue toujours « dans une zone grise sur le plan réglementaire », reconnaît Alain Baumelou. Il rappelle que la feuille de route du centre de médecine traditionnelle consiste à « évaluer les pratiques de médecine chinoise ». La priorité est donc donnée aux essais cliniques, c’est-à-dire à l’évaluation des soins et non à leur généralisation.

 

« Offrir une expérience bénéfique »

« Il ne faudrait surtout pas laisser penser que nous sommes en mesure de proposer des séances de qi gong à tous les patients qui se battent contre un cancer, insiste le docteur Baumelou. Déjà parce que nous n’en avons pas les moyens numériques. »

Par la force des choses, le service fait donc office de rampe de lancement : « L’idée c’est que les gens aient une expérience bénéfique et qu’ils trouvent les moyens de pratiquer à l’extérieur de l’hôpital. »

Au royaume de la preuve et de la rationalité, les ancestrales pratiques chinoises se plient aux règles. La poignée de patients suivis par Liu Bingkai le sont ainsi à titre expérimental. Ils sont pris en charge gratuitement, à leur demande et avec l’accord du chef de service auquel ils sont rattachés.

Lors des séances de suivi, Liu Bingkai demande à ses patients de remplir un formulaire d’évaluation de leur état de santé correspondant à des normes internationales. Un moyen de contrôler l’évolution de leurs troubles mais aussi de mettre en évidence des « résultats ».

Pour convaincre les patients, la tâche est plus facile. « Je n’entre pas dans des explications détaillées du mécanisme dans un premier temps, dit le docteur Liu Bingkai. La méthode est efficace, c’est quand ils voient les effets sur leur organisme que les patients en retirent la conviction que cela fonctionne. »

Par Juliette Harau


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Les MUDRA
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Ce mantra signifie "Le joyaux du lotus". Il est dit qu'il nous a été donné par l'ensemble des bouddhas dans leur immense compassion pour tout ce qui vit.

 

OM est composé de trois lettres en réalité "A U M" symbolisant le corps, la parole et l'esprit.

MANI, " le Joyau ", symbolise l'intention de devenir un être illuminé, compassionné et aimant.

PADME, signifie "lotus" et symbolise la sagesse.  

HUM, indique l'indivisibilité (ou l'unité indivisible de la méthode - traduisez par : le chemin emprunté - et de la sagesse)

Ce mantra permet de réveiller notre mémoire d'être humain divin, d'activer le Joyau du Lotus qui est en nous pour que nous puissions tous manifester notre Divinité sur terre, dans la joie d'une unité enfin retrouvée.

Amour, lumière et douceur de vivre.

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RECETTE
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